vendredi 21 septembre 2018

Le temps de la réparation a sonné!

Harkis,
le temps de la réparation
Auteur Gilbert Ibanes

 Nous somme en 2018, on donne la légion d’honneur à 90 ans, inacceptable !! Les supplétifs des campagnes d’Indochine, d’ d’Afriques, d’Italie, de Provence  et ceux qui sont fières d’avoir combattus le F.L.N ! Les égorgeurs du régime algérien.
Les HARKIS
Ils étaient les gêneurs d'une histoire que De Gaulle voulait absolument boucler. Donc ils disparurent au printemps 1962. On les oublia d'abord au moment des accords d'Evian; comme les Pieds noirs, ils ne furent même pas représentés. Puis ils disparurent, au sens le plus sanguinaire. Au début de l'été 1962, dès les premiers jours de l'indépendance algérienne, ces musulmans qui avaient choisi la France furent massacrés collectivement par les troupes du FLN et les «marsiens», ces fellaghas de la dernière heure. Dans toutes les villes et toutes les bourgades de l'Algérie nouvelle, ce fut atroce.

Des rivières de sang. Une population assassinée en quelques semaines. Les historiens se disputent aujourd'hui sur l'étendue de cette monstruosité négligée par l'Histoire. Les chiffres sont effrayants: de 30 000 à 150 000 Harkis et leurs familles furent alors assassinés par les nationalistes algériens. Pire, ce fut avec la complicité de la France, ce que viennent rappeler neuf Harkis qui ont déposé plainte pour crime contre l'humanité devant le tribunal de Grande instance de Paris. La complicité. Le laisser faire. Les directives gaullistes...

Tant d’officiers, d’appelés ou de Pieds-noirs restés après l'indépendance, s'en souviennent et cauchemardent depuis quarante ans. Certains parlent enfin.
La hiérarchie militaire française avait reçu l'ordre du gouvernement d'alors -la fameuse «directive Joxe» - de désarmer les harkis, et de ne plus s'intéresser à leur sort. Les Français abandonnèrent les harkis à la horde meurtrière qui déboulait. On égorgeait près des garnisons françaises, et les Français avaient reçu l'ordre de ne pas bouger, de ne rien faire pour aider ceux qui avaient été leurs anciens lieutenants ou leurs anciens commis. Des dizaines de milliers de harkis furent égorgés, sous les yeux ou à portée de voix de l'armée française, restée là pour assurer, parait-il, la «réussite» des accords d'Evian...
L'histoire de cette Saint-Barthélemy algérienne n'était pas inconnue. Il aura pourtant fallu quarante ans pour qu'enfin elle soit dite, découverte par le plus grand nombre, et bientôt assumée -oh timidement - par la République qui, le 23 septembre prochain, instaurera une journée commémorative aux Harkis... Quarante ans... Trois générations perdues, brisées, désespérées... Des centaines de milliers de Français d'origine harkie parqués durant des décennies dans des cantonnements indignes... Une fraction de la France niée -ni Algériens ni tout à fait Français...
D'où vient donc l'amnésie d'une nation entière, cette ingratitude révoltante de la France de Valmy à ses fils, cette criminelle décision des ministres gaullistes qui, sous les lambris de leurs palais parisiens, d'un trait de plume administratif, cosignèrent l'arrêt de mort de ces milliers d'hommes qui avaient choisi la France..? Les harkis ont droit aujourd'hui au rétablissement de leur honneur, à la réparation de la Nation.
Les HARKIS, peuple fidèle de la France dont l’intégration donnent une leçon à tous ceux  qui viennent sur notre sol, profiter du bien conquit par nos parents.