jeudi 20 novembre 2014

Thomas Dupuy, du pardon mais jamais d’oubli

 Bravo, Madame!!

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> RV
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Thomas Dupuy, du pardon mais jamais d’oubli

> > > Ce matin, dans un petit coin de la presse locale, j’ai lu qu’hier, une cérémonie d’hommage avait été rendue à :
> > > > « Thomas Dupuy, ce Toulousain tué le 29 octobre dans un accrochage avec un groupe terroriste au Mali.
> > > > Une cérémonie aux Invalides à Paris, présidée par le général Mercier, chef d’état-major de l’armée de l’air, et en présence notamment de Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse. »
> > > Pas de Premier ministre, ni de ministre de l’Intérieur, encore moins de secrétaire d’Etat aux Armées. Quant au Président, n’en parlons pas !
> > > Non, ce matin, en ouvrant l’actualité, votre journal vous hurle encore : « Rémi Fraisse est mort ! Mort à ceux qui l’ont tué ! »
> > > > Vous tentez de le refermer rapidement, quand tout à coup la grande faucheuse en personne sort de la Une et vous susurre :
> > > > « Il est mort… et c’est toi qui l’a tué ! »
> > > > Alors vous jetez à toute hâte le quotidien que vous teniez entre vos mains et décidez de vous servir un bon café, pensant que tout ceci n’est qu’hallucination.
> > > > Seulement voilà, il n’en est rien. Tout ceci est bien réel.
> > > > Aujourd’hui je ne m’attarderai pas sur le funeste sort de ce jeune militant, car d’autres le font déjà pour moi et suffisamment.
> > > Aujourd’hui je dénonce un crime national, un crime horrible, un crime insoutenable et patricide : le mépris pour l’armée française.
> > > > Petite-Fille, belle-soeur, soeur, nièce et cousine de militaires, très hauts gradés pour certains, je dénonce les raisons qui nous ont conduits à cela, à cette attitude nauséabonde et indigne de nous.
> > > Le gouvernement n’honore plus ses soldats morts aux combats, pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont plus aucune valeur à ses yeux. Et pour cause :
> > > > Il a délibérément supprimé le service militaire pour en faire une journée loufoque de détection d’illettrés, une journée d’appel à la défense, mais également d’appel à la fumisterie nationale…
> > > > Il réduit chaque année le budget de l’Armée française, pour combler par ailleurs je ne sais quelles gabegies et dépenses publiques dont il est le seul responsable…
> > > > Les gouvernements passés ont signé l’arrêt de mort du patriotisme militaire en autorisant le choix des binationaux…
> > > > Il désarme petit à petit nos hommes en leur donnant des jouets en plastique « faute de budget »…
> > > > Il préfère imposer l’éducation sexuelle dès le plus jeune âge dans l’école de la République au lieu de leur inculquer les vrais devoirs civiques…
> > > L’Etat a réussi l’exploit invraisemblable et suicidaire de tuer l’amour de la patrie et le désir de la servir.
> > > > Mais une poignée d’irréductibles comme moi se réveille, et entre à nouveau dans la cité, cité de laquelle l’Etat nous a écartés parce que le patriotisme, c’est sale, c’est mal, c’est Pétain, c’est fasciste : enfin, tout le monde le sait !
> > > > Pourquoi Thomas Dupuy et tous ses frères d’armes français tués toutes ces dernières années n’ont-ils pas fait la UNE pendant des semaines, n’ont-ils pas suscité l’émotion dans les écoles (j’ai dit l’émotion, pas l’absentéisme…) ou d’hommages présidentiels dans tous les cantons ? Et les 3 jours de deuils nationaux ? Et les minutes de silence, les vraies, celles qui durent 60 secondes ? Disparus… gommés.
> > > > Ce qui semble être un épiphénomène cache une réalité bien plus grave.
> > > > Lorsque j’ai vu que Rémi Fraisse avait été répertorié sur Wikipédia contrairement à tous nos soldats pour la France, j’ai compris. J’ai compris une chose terrible et j’ai su à cet instant que nous ne vivions plus en France mais dans le meilleur des mondes.
> > > > J’ai compris que j’étais une outsider, comme on dit dans le jargon, et que je serai condamnée à nager à contre-courant jusqu’à qu’un nouveau changement profond ébranle à nouveau notre Pays, comme il y a deux siècles peut-être…
> > > Car la crise est là, et elle est trop profonde pour qu’un simple quinquennat de gauchistes ne la soigne…
> > > > Au nom de tous ces fous, je te demande pardon, terre qui m’a vue naître et me nourrit.
> > > > Pardon de ce mépris, de cet oubli, je te promets d’oeuvrer pour que cela cesse, par amour pour toi.
> > > > Thomas Dupuy, du pardon oui, mais par pitié : jamais d’oubli.

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